La photographie n’a jamais quitté Bossquito. Dans sa jeunesse, il prenait des diapositives de bunkers abandonnés. Le passage à un reflex numérique n’a pas marqué chez lui un grand intérêt. Il revient à la photo argentique lorsque l’un de ses amis lui prête un compact argentique Yashica T5 et lui offre six pellicules noir & blanc Kodak 400 TMAX en vue d’un voyage sur la côte ouest américaine en 2012.
Il fait l’acquisition de ce fidèle destrier de la vision et commence depuis lors à prendre des clichés pendant ses voyages à l’étranger. Il aime également arpenter les lieux désaffectés de sa région pour transformer l’adrénaline procurée par la visite de ces terrains abandonnés en clichés de paysages urbains. Ces images mêlent juxtaposition de lignes et ouverture sur un avenir incertain :