Né dans le Nord en 1983 (39 ans), invité sur la Terre en résidence permanente.
Intrigué depuis sa tendre enfance par les mondes de l’art, Maxime Bosc prend comme avatar pour une création qui se veut multi-facettes le pseudo Bossquito au cours des années 2000. Dès la fin de tentatives d’études d’architecture et de design, en 2003, il commence avec acharnement à peindre à l’huile sur toile, multipliant et apposant les couleurs avec spontanéité.
Par la suite, il se délocalise à Nantes en 2006 et sans délaisser les pigments, découvre l’outil vidéo. Les prémices de cette familiarisation jouissive le poussent à mettre en image des morceaux qu’il affectionne, dans un style qu’il appelle » recyclage vjing « : une ré-utilisation d’images d’archives sur d’autres sources sonores.
Chemin faisant il anime avec son acolyte graphiste shift. une émission de radio intitulée Triangle, hébergée au sein de la radio locale nantaise Prun’. Pendant près de 3 années, de 2007 à 2010, il manie avec nonchalance le lyrisme dans la présentation des pépites electronica, idm, breakcore passées à l’antenne.
Cependant la vidéo reste un vecteur important de sa production, et de montage en découpage d’images en mouvement il collabore avec des artistes tels que Khronos, Kelpe, Altaï ou Bloody L & Atemi pour des sets live. De retour dans sa région natale en 2011 il monte la formation Sijosai avec trois amis musiciens. Après une période de gestation, le groupe commence à tourner sur la métropole lilloise, en Belgique ou bien encore à Montréal et au Canada. Les quatre compères sont désormais en résidence permanente à La Malterie.
Parallèlement à tout cela il approfondit, depuis 2013, avec son fidèle Yashica T5, son amour pour la photographie argentique. Il s’exerce notamment pendant ses voyages à l’étranger afin de capter des esthétiques différentes. En bon explorateur urbain, il visite aussi les usines désaffectées du Nord de la France et de la Wallonie pour glaner des clichés graphiques où les lignes apparaissent à la fois brutes et multiples.
Depuis l’année 2019, Bossquito prend un nouveau virage et se familiarise avec le milieu agricole en reprenant une formation de maraîchage biologique. Désormais il axe sa soif de connaissance sur la sphère naturelle. Il part s’installer en 2020 dans la campagne du Trièves et continue son chemin créatif.
Expositions personnelles (peinture & photographie)
- 2021 – Bistrot de la Place – Clelles
- 2021 – Rencontres Photographiques du Trièves – Gresse-En-Vercors
- 2016 – Café Citoyen, Lille
- 2016 – Café Chez Madeleine, Lille
- 2015 – Café Le Lokarria, Lille
- 2013 – Café Le Bel Ouvrage, Lille
- 2011 – Café L’Absurde, Lille
- 2010 – Café Le Bouffay, Nantes
- 2009 – Café Le Labo, Nantes
- 2006 – Café L’Ascenseur, Lille
- 2005 – Café Le Tribal, Lille
